11 février 2007

J'aimerais ça, aimer paresser au lit le week-end. Même si je ne me réveille pas super tôt, j'ai quand même toujours l'impression que tout le monde dort sauf moi.

Premier coup d'oeil à ma liste MSN: Away, Away, Away... Ça va mal.

Lire quelque chose. Bonne idée, même si je lis plutôt avant de dormir qu'au réveil. Sur ma table de chevet: à gauche, 18 livres (ben oui, 18); à droite, 7. The World Is Flat? C'est vrai que c'est bon, mais quand même, Thomas Friedman, les affaires internationales, c'est un peu raide quand on vient de se réveiller. Bon pour le dimanche après-midi, en revanche... Les bienveillantes? Tiens, qu'est-ce que ça fait encore sur ma table, ça? Déjà lu. Aimé. Beaucoup, même. (Marie, dis-moi ce que tu en penses...)

Ah non, tiens: A Short History of Tractors in Ukrainian! Ça fait longtemps que ça traîne à côté de mon lit. On dit que c'est léger, drôle, bien foutu. Je vous en reparle!

05 février 2007

Pas de stores vénitiens ce soir. «Une autre chambre d'hôtel», comme le chanterait Gildor - mais pas une autre peine d'amour! Une chambre avec vue, comme le chanterait Henri Salvador - mais pas une vue sur l'océan. Plutôt sur les gratte-ciel friqués de Bay Street!

J'ai longtemps cru Toronto arrogante, du genre qui voudrait bien avoir l'air (de Chicago, sinon de New York), mais qui n'a pas l'air du tout. C'est que je regardais au mauvais endroit! Bien sûr que Bay Street est périssante d'ennui passé 19 h, mais les abords de la Place Ville-Marie, boulevard René-Lévesque, ne le sont-ils pas tout autant? La vraie vie de Toronto, elle est dans ses quartiers: j'y ai trouvé un beau, un très beau «McGill Ghetto» dans The Annex; son Chinatown n'est pas moins vivant que le nôtre; et Yorkville vaut bien la rue Laurier. (Je n'ai pas encore trouvé la rue Masson, en revanche. Affaire à suivre...)