11 février 2007

J'aimerais ça, aimer paresser au lit le week-end. Même si je ne me réveille pas super tôt, j'ai quand même toujours l'impression que tout le monde dort sauf moi.

Premier coup d'oeil à ma liste MSN: Away, Away, Away... Ça va mal.

Lire quelque chose. Bonne idée, même si je lis plutôt avant de dormir qu'au réveil. Sur ma table de chevet: à gauche, 18 livres (ben oui, 18); à droite, 7. The World Is Flat? C'est vrai que c'est bon, mais quand même, Thomas Friedman, les affaires internationales, c'est un peu raide quand on vient de se réveiller. Bon pour le dimanche après-midi, en revanche... Les bienveillantes? Tiens, qu'est-ce que ça fait encore sur ma table, ça? Déjà lu. Aimé. Beaucoup, même. (Marie, dis-moi ce que tu en penses...)

Ah non, tiens: A Short History of Tractors in Ukrainian! Ça fait longtemps que ça traîne à côté de mon lit. On dit que c'est léger, drôle, bien foutu. Je vous en reparle!

3 Comments:

At 2:29 p.m., Blogger Martine said...

T'es revenu! Yé! On va te suivre!
(Je dis pas ça, pour te mettre de la pression, là...)

 
At 2:40 p.m., Anonymous Anonyme said...

J'adore les Bienveillantes, mais c'est vraiment un livre-rentre-dedans. Heureusement, je n'en lis jamais plus qu'une demi-heure par jour. Je le mets alors de côté, question de laisse la poussière tomber, d'absorber ce flot de pensée complètement amorales. Car c'est ce qui me dérange le plus. Le fait que ça transgresse tout sur quoi ma morale repose. Très troublant et dérangeant. Mais ça fait du bien, dans le sens ou ça déstabilise, que ça force une certaine réflexion, ce que les romans gentils et roses ne nous amènent pas à faire.

 
At 6:52 p.m., Blogger Stephane said...

Martine: non, non, pas de pression, surtout! ;-) Sans blague, avec tous mes déplacements, c'est une façon comme une autre d'avoir un port d'attache, fût-il virtuel...

Zigounette: c'est vrai que c'est un livre qu'il vaut mieux déguster à petites doses! Mais pendant mon séjour en Inde, j'ai passé quelques week-ends au bord de la piscine à le lire pendant des heures sans pouvoir m'en détacher. Ce que j'en retiens - et ce qui est le plus dur, à mon sens -, c'est que les horreurs nazies ont été commises par des êtres humains somme toute ordinaires. À cet égard, la chanson "Né en 17 à Leidenstadt", de Fredericks-Goldman-Jones pose le même genre de questions et nous amène à un peu les mêmes réflexions: "Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt / Sur les ruines d'un champ de bataille / Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens / Si j'avais été allemand? / Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance / Nourri de rêves de revanche / Aurais-je été de ces improbables consciences / Larmes au milieu d'un torrent?"

 

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